lundi 9 avril 2012

#32 "-People think that pipes grow in their homes. But they sure as hell don't! Look at my knees!"


Suite à une introduction où l'on compare le macro et le microcosme par fondu-enchainé, Henry Spencer (Jack Nance) est invité chez les parents de sa copine Mary (Charlotte Stewart) pour un repas nourri de malaises violé intimement par la caméra en raccord regard, où le poulet se met à se dandiner tout saignant en totale prémonition à l'annonce d'un accouchement prématuré d'un être visqueux aux contours inhumains...


Sous couvert d'une ambiance musicale froide et industrielle, David Lynch expose sa première vision grisaillée et oppressante du monde où le sous-entendu est finement audible, annonçant le déséquilibre par des notes discordantes et des acteurs guidés par une étrange folie, entre un père déconnecté de la situation et une mère en décalage émotionel.

"Eraserhead" (1977) sollicite ainsi notre imagination dans ses confins les plus sombres, naviguant en eaux troubles dans l'océan de nos peurs jusqu'au port aux lumières aveuglantes, tout est si apaisant les yeux fermés!

1 commentaire:

  1. NOOOOOOOOOOOOOOOON

    C'est CE PUTAIN DE FILM qui m'a traumatisée avec ce passage à la con "in heaaaven in heaveen" et les cris de bébés et la tête qui tombe d'un corps et une autre qui repousse machinchose.

    J'en avais vu un extrait j'étais trop mal.

    On m'a dit plus tard que c'était un délire de Lynch et qu'il fallait pas se prendre la tête avec ça, mais bon, il m'a trop foutue mal ce film!

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